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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 18:45

Statistiques :

C1 : 1er au 30 Aout 2011

C2 : en cours.

 

 

 

Yop les filles !

 

Me revoilà ce soir pour vous faire partager quelques instants de notre vie. Oui, ce soir, c'est bien de notre vie qu'il s'agit, et pas uniquement de la mienne.

 

Hier soir, à la fermeture de l'établissement, j'étais toujours perchée sur ma chaise, devant l'ordi. Enfin à moitié, car l'autre moitié de ma personne s'occupait de préparer le diner, et la dernière moitié de fermer les volets, compter la caisse, vérifier la présence du papier à chiotte. Et pis je discutais sur Les Mécènes avec Mme Casse-Bonbon de savoir ou j'irais pour mon premier rendez-vous chez le gynéco. Cherchez pas je suis comme ça. Quand je ne suis pas malade, le médecin ne sait même pas que j'existe. Je ne suis pas du genre abonnée avec la carte de fidélité aux urgences non plus. Donc jamais eu de problèmes, jamais été chez le gynéco. Voilà. Mais comme cela m'angoisse terriblement d'aller chez le médecin, pour quelque raison que ce soit, imaginez un peu la terreur qui s'empare de moi quand je dois aller parler de mon intimité (et lui montrer aussi y parait) à un parfait inconnu. Donc elle essayait de m'imposer son gynéco mâle, alors que moi je voudrais aller chez une femelle. Parce que je veux qu'elle m'accompagne en plus. Oui, non, pas ma mère, pas Chiri, mais Elle.

 

J'en parle donc à Chiri, que ferme les volets, recompte la caisse, termine sa vaisselle et récupère un verre au vol. Pis d'un seul coup le voilà qui me pose une question. Mais alors LA question. Une question à laquelle on ne s'attend pas. Qui ne nous aurait même pas effleuré l'esprit, et qui nous semble complètement absurde.

 

 

"Dis, tu aimes quand je m'occupe de toi?"

 

Passée la première surprise, je lui réponds oui machinalement. Ca fait quand même presque dix ans que nous sommes ensemble, je lui parle de faire un enfant, je lui avais courru après la veille parce qu'il était partit furieux de la maison (je ne sais toujours pas pourquoi à l'heure actuelle) mais non j'aime pas quand il prends soin de moi.... ?

Ensuite, le double sens de la question s'impose à moi. Il aurait pu parler aussi des calins. J'avais refusé ses avances l'avant-veille.

Donc je finis par l'attraper, le caliner un instant, mon petit Chiri pas sur de lui, et je lui dit que je lui aurais pas demandé à retirer la capote si je ne l'aimais pas. Je crois qu'il en avait les larmes aux yeux.

 

Pis nous voila qui embrayons presque le plus naturrellement du monde sur nos raisons de vouloir un enfant. Le fait qu'on se sent prêts, la maladie de son père, la santé de ma mère -même si cela ne se voit pas-, le fait que nous n'étions pas prêts il y a dix ans, ce qui nous fait peur. Bref. Je n'en revenais pas que nous étions d'accord sur TOUT. C'en est presque effrayant. Je ne serais pas surprise si Chiri ne mets pas la capote au prochains calins.

 

Nous avons discuté de ce qu'il se passe dans le corps de la femme, l'ovulation, les règles, la facon dont zozo rencontre ova. Parce que oui, on connait le principe, avec le cycle, et qu'il faut que les deux se fassent des bisous pour avoir un paquet surprise neufs mois plus tard. Mais nous avons parlé de choses plus précises. De durée, de statistiques, et du pourquoi du comment.

 

Si la science a fait du progrès en cette matière, c'est encore un sujet un peu tabou (voir complètement mais parlons de mon cas) dans la famille. Ma mère m'a effectivement bien expliqué. Mais dans ma soif insatiable de connaissances, j'ai appris des choses qu'elle ne doit pas savoir, tout simplement parce qu'a son époque, non seulement on n'en parlait pas, mais on n'en savait pas grand chose non plus.

 

Forcément, après la discussion, mon esprit sautait partout d'un bout à l'autre de ma tête.

 

Nous sommes prêts, tous les deux. Je n'attends plus qu'un infime geste de sa part.

 


 

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